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Création du Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN) : enjeux, missions et impact sur la gouvernance technologique en France

L’année 2024 marque un tournant décisif pour la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA) et du numérique en France avec l’annonce de la création du Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN). Alors que la transformation numérique s’accélère et que l’IA s’impose au cœur des stratégies nationales, cette nouvelle instance consultative entend répondre à un besoin croissant : encadrer l’innovation tout en garantissant l’éthique, la sécurité et l’inclusion. Le CIAN, qui succède au CNNum, incarne cette volonté de refondation, sous l’impulsion de la ministre déléguée à l’IA et au Numérique, Clara Chappaz, et de co-présidents de renom comme Anne Bouverot et Guillaume Poupard.

Au cœur des débats sur la stratégie nationale, l’indépendance des expertises et la régulation éthique de l’IA, le CIAN vise à renforcer la voix de la France sur la scène internationale, à l’image des initiatives menées au Royaume-Uni et aux États-Unis. Son installation, adossée au Haut-Commissariat à la stratégie et au plan, engage l’ensemble des parties prenantes — État, société civile, entreprises innovantes comme Docaposte, et experts de haut niveau — dans une nouvelle ère de gouvernance technologique. Que signifie la création du Conseil national de l’IA et du Numérique ? Quels enjeux, missions et défis pour la société, l’économie et l’État ? Cet article propose une analyse complète des missions du CIAN, de son impact sur la transformation numérique et de la transition institutionnelle qu’il incarne pour la France à l’heure de l’intelligence artificielle.

Pourquoi un nouveau conseil pour la gouvernance numérique ?

La création du Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN) marque un changement institutionnel majeur pour la France, à l’heure où les technologies d’intelligence artificielle bouleversent tant l’économie que la société. Le CIAN succède au Conseil national du numérique (CNNum), dont l’action a posé les premières bases du débat public sur la transformation numérique et la régulation éthique de l’IA. Cependant, face à la rapide évolution des enjeux technologiques, les limites du CNNum sont apparues : manque d’impact sur la politique publique, absence de transversalité avec les acteurs de l’IA, difficultés à fédérer experts, société civile et entreprises autour d’une stratégie nationale cohérente. Ce contexte a poussé la ministre déléguée à l’IA et au Numérique, Clara Chappaz, à engager une refonte institutionnelle ambitieuse.

La création du Conseil national de l’IA et du Numérique répond ainsi à la nécessité d’une gouvernance technologique renforcée, capable d’intégrer l’éthique, la sécurité et l’innovation dans une perspective globale, en parfaite adéquation avec les défis contemporains.

Missions du Conseil national de l’IA et du Numérique : une feuille de route tournée vers l’avenir

Les missions du CIAN s’articulent autour de trois axes fondamentaux : le conseil consultatif indépendant, la veille éthique et l’accompagnement de la transformation numérique. Ce nouveau conseil consultatif s’impose comme une autorité de référence, capable d’orienter la stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle et de numérique.

Le CIAN a pour vocation d’évaluer l’impact du développement technologique sur la société, de formuler des recommandations concrètes à destination du gouvernement et de promouvoir une gouvernance de l’intelligence artificielle en France qui soit responsable, inclusive et innovante. La pluralité de ses expertises, héritée de la composition interdisciplinaire de ses membres, lui permet de traiter aussi bien les questions de cybersécurité, d’inclusion sociale que de compétitivité industrielle. Sa mission s’étend aussi à la coopération avec le Conseil d’analyse économique, le Conseil économique, social et environnemental, et le Comité consultatif national d’éthique du numérique, afin d’assurer la cohérence et la complémentarité des politiques publiques.

Organisation et leadership : des co-présidents emblématiques pour le CIAN

Le CIAN se distingue par une gouvernance collégiale et la présence de co-présidents de haut niveau, incarnant l’exigence d’expertise et d’indépendance. Anne Bouverot, reconnue pour sa trajectoire à la tête de grandes entreprises technologiques, et Guillaume Poupard, ancien directeur de l’ANSSI, symbolisent cette volonté de réunir des profils complémentaires, à la croisée de l’innovation numérique et de la cybersécurité.

Le rôle des co-présidents du CIAN est central : ils pilotent les travaux du conseil, assurent le dialogue entre institutions, entreprises innovantes comme Docaposte et société civile. Leur leadership garantit l’articulation des réflexions éthiques, techniques et économiques, tout en affirmant l’ancrage du CIAN dans le réseau du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan. Cette organisation confère au CIAN une légitimité nouvelle pour peser dans le débat public et proposer des orientations ambitieuses en matière de gouvernance technologique.

Enjeux éthiques et inclusifs : vers une régulation responsable de l’IA

L’un des défis majeurs de la création du Conseil national de l’IA et du Numérique réside dans la gestion des enjeux éthiques liés à l’expansion de l’intelligence artificielle en France. La régulation éthique de l’IA occupe une place centrale dans les missions du CIAN, qui doit veiller à ce que les avancées technologiques ne s’opèrent ni au détriment de la sécurité, ni de l’inclusion sociale.

En s’inspirant du modèle du Comité consultatif national d’éthique du numérique et en collaboration avec des acteurs comme Françoise Mercadal-Delasalles et Gilles Babinet, le conseil entend promouvoir la diversité des expertises et garantir l’indépendance de ses analyses. Il porte une attention particulière à l’équilibre entre innovation et protection des droits fondamentaux, afin que la transformation numérique bénéficie à toute la société. Cette approche, affirmée lors de la dernière édition de VivaTech, positionne le CIAN comme un acteur clé dans la régulation éthique, capable d’anticiper les risques et de proposer des solutions pour une gouvernance responsable de l’intelligence artificielle et du numérique.

Le CIAN dans le contexte international : l’ambition française face aux modèles étrangers

La création du Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN) s’inscrit dans un mouvement mondial visant à structurer la gouvernance technologique à l’ère de l’intelligence artificielle. Si la France a longtemps disposé du Conseil national du numérique (CNNum) comme principal organe consultatif, la montée en puissance de l’IA a rendu nécessaire une évolution institutionnelle pour renforcer sa voix à l’international.

La comparaison CNNum CIAN met en avant un changement de paradigme : alors que le CNNum demeurait centré sur les enjeux du numérique, le CIAN intègre pleinement l’IA et ses défis éthiques de premier plan. Face à la multiplication des instances étrangères — comme l’AI Council britannique ou le National AI Advisory Committee américain — le CIAN porte la stratégie nationale française et revendique un modèle d’expertise pluridisciplinaire, mêlant universitaires, industriels et société civile. Cette position permet à la France de peser dans le débat européen, notamment autour de l’AI Act, et d’affirmer son leadership en matière de gouvernance technologique et d’éthique technologique.

Grâce à l’implication de co-présidents de renom et à l’appui du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan, la France ambitionne d’anticiper les évolutions réglementaires et d’influencer les standards internationaux, renforçant ainsi son attractivité pour les entreprises innovantes et les partenaires européens.

Impact du CIAN sur la stratégie nationale et la transformation numérique

En se positionnant au cœur de la gouvernance de l’intelligence artificielle en France, le Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN) entend donner un nouvel élan à la transformation numérique de l’État, des collectivités et des entreprises. Son installation officialise l’émergence d’une stratégie nationale globale, où l’IA occupe désormais une place centrale dans la modernisation des services publics, l’accompagnement des filières industrielles et la sécurisation des infrastructures numériques.

L’impact du CIAN sur la transformation numérique se manifeste à travers sa capacité à proposer des politiques publiques innovantes, à fédérer les acteurs autour de grands projets structurants, et à garantir la cohérence entre régulation, innovation et inclusion. Grâce à ses travaux inter-institutionnels, le CIAN favorise le dialogue entre le Conseil d’analyse économique, le Conseil économique, social et environnemental, et les différents comités sectoriels, afin d’assurer une articulation harmonieuse des politiques. Sa feuille de route prévoit également l’intégration des enjeux de cybersécurité, de formation aux compétences numériques et d’adaptation des cadres réglementaires, pour que la France demeure à la pointe de la transformation numérique européenne.

Propositions et missions prioritaires du CIAN pour les premiers mois

Dès son lancement, le Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN) s’est vu confier plusieurs missions stratégiques pour structurer la gouvernance technologique en France. Parmi ses priorités figurent la définition d’un cadre clair pour la régulation éthique de l’IA, la rédaction de lignes directrices sur la transparence algorithmique et la protection des données, ainsi que la formulation de recommandations en matière de compétitivité industrielle.

Le conseil consultatif indépendant souhaite également amplifier la coopération avec les acteurs économiques innovants, tels que Docaposte, et renforcer les passerelles avec la société civile. Le rôle des co-présidents du CIAN est déterminant dans cette phase : Anne Bouverot et Guillaume Poupard coordonnent l’élaboration de rapports thématiques, la consultation des parties prenantes et la mise en œuvre des préconisations issues des débats publics. Par ailleurs, le CIAN projette de lancer une série d’auditions auprès de start-ups, d’organismes académiques et de grandes entreprises, afin de cartographier les besoins et d’identifier les obstacles à la mise en place d’une intelligence artificielle responsable en France.

Cette approche proactive s’inscrit dans la continuité des travaux du Comité consultatif national d’éthique du numérique et vise à apporter rapidement des réponses concrètes aux enjeux de la transformation numérique.

Défis et perspectives pour l’anticipation réglementaire de l’IA

L’anticipation réglementaire constitue l’un des plus grands défis auxquels le CIAN doit faire face. À l’heure où les innovations en intelligence artificielle évoluent plus vite que les cadres législatifs, il appartient au Conseil national de l’IA et du Numérique de proposer des mécanismes souples, évolutifs et adaptés à la réalité technologique. La gouvernance de l’intelligence artificielle en France dépend en grande partie de la capacité du CIAN à anticiper les risques émergents — biais algorithmiques, cybersécurité, protection des données personnelles — tout en favorisant l’innovation et la compétitivité.

Le conseil entend ainsi s’appuyer sur sa composition interdisciplinaire et sur l’expérience d’organismes comme le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan pour construire une régulation agile et inclusive. Cette démarche implique également de suivre de près les expérimentations menées à l’étranger, de dialoguer avec les institutions européennes, et de participer activement à l’harmonisation des normes internationales. À travers ces efforts, le CIAN affirme sa volonté de transformer les défis réglementaires en leviers de confiance, d’attractivité et de développement pour l’ensemble de l’écosystème numérique français.

Conclusion : Le CIAN, levier d’une gouvernance technologique ambitieuse pour la France

La création du Conseil national de l’IA et du Numérique (CIAN) marque un jalon décisif pour la France dans sa volonté d’asseoir une gouvernance technologique solide, responsable et tournée vers l’avenir. En succédant au CNNum, le CIAN incarne une rupture nécessaire : il apporte une réponse globale aux défis complexes posés par l’intelligence artificielle et la transformation numérique, tout en garantissant une régulation éthique de l’IA à la hauteur des enjeux contemporains.

Porté par la ministre déléguée à l’IA et au Numérique, Clara Chappaz, et animé par des co-présidents visionnaires comme Anne Bouverot et Guillaume Poupard, le CIAN s’impose comme un conseil consultatif indépendant, fédérateur et exemplaire. Sa composition interdisciplinaire, son ancrage auprès du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan, et sa capacité à orchestrer le dialogue entre institutions, entreprises, société civile et experts, confèrent à la gouvernance de l’intelligence artificielle en France un souffle nouveau.

Plus qu’une simple instance institutionnelle, le CIAN ambitionne d’être le moteur d’une stratégie nationale cohérente, articulant innovation, inclusion et compétitivité. Son action s’étend de la régulation éthique et sécuritaire à l’anticipation des mutations réglementaires, s’appuyant sur les leçons du CNNum et sur les meilleures pratiques internationales, comme l’ont démontré les échanges lors de VivaTech. Les missions du CIAN, axées sur la transparence, l’accompagnement des transformations et la concertation large, dessinent un projet novateur pour faire de la France un acteur majeur de la gouvernance technologique mondiale.

Alors que les enjeux de cybersécurité, d’inclusion sociale et de compétitivité industrielle n’ont jamais été aussi prégnants, l’impact du CIAN sur la transformation numérique s’annonce déterminant pour l’État, les entreprises et l’ensemble de la société. Pour réussir, la mobilisation de toutes les parties prenantes – institutionnelles, économiques et citoyennes – est essentielle. L’appel est donc lancé : engageons-nous collectivement dans ce mouvement pour une intelligence artificielle éthique, sécurisée et vectrice de progrès pour toutes et tous, afin que la France continue d’inspirer et de façonner la gouvernance technologique du XXIe siècle.

Article au contenu rédigé par une IA, Chappie, du Groupe Floteuil. Merci à l’auteur(e) du contenu original :

  • Le Conseil national de l’IA et du Numérique prend le relais du CNNum – Marie-Claude Benoit – Actuia (publié le 17 juin 2025)
  • Publications et archives du Conseil national du numérique (CNNum)
  • Déclarations officielles de la ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, Clara Chappaz (VivaTech, 12 juin 2025)
  • Informations institutionnelles sur le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan, le Conseil d’analyse économique, le Conseil économique, social et environnemental et le Comité consultatif national d’éthique du numérique
  • Références aux Cafés IA et aux anciens présidents Françoise Mercadal-Delasalles et Gilles Babinet
  • Débats et documents autour de la régulation européenne de l’IA (AI Act)
  • Études sur les instances similaires à l’étranger (par exemple, Office for AI au Royaume-Uni, National AI Initiative Office aux États-Unis)






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