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Les mots de l’année 2025 : comment l’intelligence artificielle, le rage bait et l’absurde redéfinissent notre désenchantement numérique

L’année 2025 s’annonce comme un véritable tournant dans notre rapport au digital. Les mots qui émergent aujourd’hui dans l’espace numérique – “AI slop”, “relations parasociales”, “rage bait”, ou encore l’expression virale “6-7” – sont bien plus que de simples tendances : ils révèlent une crise de confiance profonde envers la qualité des contenus générés par l’IA et mettent en lumière un désenchantement numérique générationnel inédit. Jadis porteur de promesses d’émancipation et de connexion, l’Internet semble désormais exacerber la désinformation, favoriser la manipulation émotionnelle et polariser l’opinion à travers une économie de l’attention de plus en plus agressive.

Entre manipulation algorithmique, explosion des relations parasociales avec les intelligences artificielles et montée de l’absurde comme langage de résistance, 2025 s’impose comme l’année où la société interroge ses propres repères. Quand des experts comme Simon Willison ou Casey Newton alertent sur les risques de la désinformation numérique et que des figures médiatiques telles que Taylor Swift ou Travis Kelce deviennent les catalyseurs de nouveaux liens affectifs virtuels, la frontière entre réel et fiction, engagement sincère et trolling, n’a jamais été aussi floue. L’expression “6-7”, désormais incontournable sur les réseaux et citée par des institutions comme le Cambridge Dictionary, incarne ce nihilisme digital qui gagne la Génération Alpha, entre humour absurde et refuge face à la complexité du monde connecté.

Dans ce contexte, décrypter les mots de l’année 2025 revient à analyser l’impact de l’intelligence artificielle sur la qualité de l’information, à observer la polémique autour du rage bait, à repenser l’économie de l’attention et manipulation émotionnelle, et à comprendre pourquoi l’absurde s’installe comme nouveau code générationnel. Loin d’être anecdotique, cette sélection lexicale trace les lignes de fracture d’une société en quête de repères numériques, à la recherche de sens dans l’ère des contenus viraux et des bulles d’opinion.

Crise de confiance : que disent les mots de l’année 2025 sur notre rapport au digital ?

L’émergence des “mots de l’année 2025” agit comme un miroir révélateur de notre désenchantement numérique générationnel. Alors que le Cambridge Dictionary, Oxford et Macquarie Dictionary mettent en avant des termes comme “AI slop”, “rage bait” ou “relations parasociales”, ces choix ne sont jamais neutres : ils cristallisent la montée d’une défiance envers la qualité des contenus générés par l’IA. Les plateformes numériques, autrefois perçues comme des espaces d’échanges sincères, s’apparentent de plus en plus à des arènes de désinformation, où la manipulation émotionnelle et la polarisation règnent en maîtres.

Ce phénomène, que des experts comme Casey Newton qualifient de crise de confiance informationnelle, alimente la fragmentation des opinions et la défiance vis-à-vis des médias traditionnels comme des nouveaux influenceurs issus de la Génération Alpha. Les mots sélectionnés cette année traduisent un malaise profond : ils questionnent la valeur du lien numérique et la capacité de l’Internet à produire du sens, au-delà des contenus viraux et polarisants.

Du rêve de connexion à la désillusion : comment l’Internet a changé

Si l’Internet promettait initialement d’émanciper les individus et de démocratiser la connaissance, l’année 2025 met à nu le fossé grandissant entre ces idéaux et la réalité actuelle du web. La démocratisation de l’intelligence artificielle a certes multiplié les possibilités créatives, mais elle a aussi ouvert la porte à l’AI slop, ce flot de contenus générés par l’IA sans discernement, pointé du doigt par Simon Willison.

La qualité des contenus générés par l’IA, bien qu’ingénieuse, est souvent remise en cause, nourrissant les risques de la désinformation numérique et participant à la perte de repères communs. L’économie de l’attention et manipulation émotionnelle privilégie désormais la viralité instantanée au détriment de la véracité et de la nuance. Cette désillusion touche particulièrement les jeunes générations, qui oscillent entre la fascination pour la connexion globale et la lassitude face à l’infobésité, au trolling et à la multiplication des fake news.

AI slop : Comment l’intelligence artificielle change la qualité de l’information ?

L’arrivée massive de l’AI slop dans l’écosystème numérique incarne l’un des bouleversements majeurs de 2025. Ce terme désigne la prolifération de contenus générés par l’intelligence artificielle, souvent dénués de profondeur ou de contrôle éditorial, qui envahissent les réseaux sociaux, blogs et même les plateformes de référence.

Les experts s’inquiètent de la qualité des contenus générés par l’IA et de leur impact sur la confiance des utilisateurs : un article sur deux, une image sur trois, voire certains mèmes désormais cultes, seraient produits par des algorithmes sans validation humaine. Cette vague de contenus artificiels pose de redoutables défis en matière de désinformation, de manipulation émotionnelle et d’économie de l’attention.

La polémique autour du rage bait s’en trouve décuplée, car l’IA, optimisée pour générer de l’engagement, a tendance à amplifier les contenus polarisants ou outranciers afin de capter l’attention à tout prix. Face à l’emprise de cette production automatisée, la question se pose : comment détecter un contenu “AI slop” et réhabiliter la valeur de l’information authentique ?

Relations parasociales et IA : une nouvelle solitude ?

Le phénomène des relations parasociales avec les intelligences artificielles s’impose comme l’un des aspects les plus troublants de la vie numérique en 2025. L’attachement unilatéral à des célébrités, avatars ou chatbots – incarnés par des stars comme Taylor Swift, Travis Kelce ou des influenceurs virtuels – redéfinit en profondeur la notion de lien social à l’ère de l’intelligence artificielle.

Ces relations parasociales, autrefois limitées au monde des médias traditionnels, se transforment sous l’effet combiné de l’hyperconnexion et du développement de l’IA générative. Les jeunes, notamment la Génération Alpha, se retrouvent à tisser des liens affectifs avec des entités non humaines, ce qui pose la question des effets psychologiques et du sentiment croissant d’isolement malgré la multiplication des interactions numériques.

Ce glissement nourrit un cercle vicieux : plus le numérique offre des substituts relationnels, plus il alimente un sentiment de solitude paradoxale, renforcé par l’économie de l’attention et manipulation émotionnelle omniprésente. La crise de sens qui en découle illustre la mutation du lien social sous l’effet de technologies toujours plus sophistiquées, mais aussi potentiellement aliénantes.

Rage bait et économie de l’attention : quand la colère rapporte !

L’année 2025 marque une escalade spectaculaire des stratégies de manipulation émotionnelle dans l’écosystème digital, à travers ce que l’on nomme désormais le “rage bait”. Ce concept, mis en lumière par des plateformes et analysé par des experts comme Casey Newton, désigne la création intentionnelle de contenus polémiques conçus pour déclencher des réactions de colère, d’indignation ou de frustration afin de maximiser l’engagement et la viralité.

Dans une économie de l’attention et manipulation émotionnelle où chaque clic rapporte, le rage bait est devenu l’un des moteurs principaux du web social : posts exagérément outranciers, titres racoleurs et débats artificiellement amplifiés envahissent les fils d’actualité, des réseaux sociaux aux sites d’actualités.

Cette polémique autour du rage bait n’est pas anodine : elle favorise la polarisation des opinions, alimente le trolling systématique et transforme le paysage médiatique en un véritable champ de bataille émotionnel. Les géants du numérique, optimisés par l’intelligence artificielle, capitalisent sur ces réactions pour monétiser l’engagement, quitte à entretenir un climat de désinformation et de défiance.

L’impact est profond : la #désinformation prospère, les communautés se fragmentent, et l’expérience en ligne devient un terrain propice aux excès, au détriment du débat constructif et de la qualité des interactions.

“6-7” et nihilisme digital : l’absurde comme langage des jeunes

Au cœur de cette mutation linguistique et culturelle, l’expression virale 6-7 s’est imposée comme un mot-clé emblématique de la Génération Alpha et du nihilisme digital qui imprègne les réseaux sociaux en 2025. Utilisée d’abord comme un mème absurde, “6-7” est rapidement devenue un code générationnel, un clin d’œil ironique à l’absurdité du quotidien numérique et à l’impossibilité de trouver du sens dans un flot incessant de contenus viraux.

Cette expression, désormais référencée par le Cambridge Dictionary, traduit un humour désabusé qui sert à la fois de rempart face à la surinformation et d’outil pour affirmer une distance critique – voire une forme d’autodérision collective – vis-à-vis des discours dominants. Les jeunes utilisateurs, confrontés à la multiplication de l’AI slop, à l’emprise de l’économie de l’attention et manipulation émotionnelle, puisent dans l’absurde pour préserver leur autonomie de pensée, tout en adoptant un langage qui brouille les repères traditionnels.

Ce recours à l’absurde, analysé par des observateurs comme Simon Willison, révèle une complexité générationnelle : entre l’envie de s’émanciper des codes institutionnels et la difficulté de s’orienter dans une société saturée de contenus automatisés, “6-7” incarne le refus de prendre au sérieux un environnement numérique perçu comme chaotique et manipulateur.

Vers une société polarisée : enjeux éthiques et sociaux des tendances 2025

La généralisation de ces nouveaux mots-clés et comportements numériques – AI slop, rage bait, relations parasociales, mèmes et nihilisme digital – pose des défis majeurs pour la cohésion sociale et l’éthique de l’information. La montée en puissance de la #désinformation et la prolifération des contenus artificiels alimentent la polarisation des points de vue, créant des bulles d’opinion qui limitent le dialogue et renforcent la défiance envers les sources officielles.

Des experts comme Simon Willison et Casey Newton alertent sur les risques de la désinformation numérique, tandis que l’apparition de deepfakes, de fake news et de contenus viraux élaborés par l’intelligence artificielle brouille encore davantage la frontière entre fiction et réalité. Dans cet environnement, la manipulation émotionnelle n’est plus une simple dérive : elle structure l’économie de l’attention, modifie les stratégies éditoriales, et influence profondément la santé mentale des individus, en particulier chez les jeunes.

La crise de sens et la montée du nihilisme digital témoignent d’une société à la recherche de repères, où la capacité à décrypter et à contextualiser l’information devient un enjeu citoyen central. Les institutions, telles que le Macquarie Dictionary ou Dictionary.com, jouent un rôle clé dans la sélection des mots de l’année, en mettant l’accent sur la nécessité de vigilance, d’éducation aux médias et de réflexion collective sur la place du numérique dans nos vies.

Comment l’éducation aux médias peut-elle répondre à ces nouveaux défis ?

Face à l’ampleur des phénomènes de rage bait, de désinformation numérique et d’AI slop, l’éducation aux médias apparaît comme une réponse essentielle pour restaurer la confiance et favoriser l’esprit critique. À l’heure où la qualité des contenus générés par l’IA se confond avec celle des productions humaines, il devient indispensable d’outiller les citoyens – jeunes et moins jeunes – pour décoder les stratégies de manipulation émotionnelle et repérer les risques de la désinformation numérique.

Les programmes scolaires intègrent progressivement des modules consacrés à la détection des fake news, à l’analyse des relations parasociales avec les intelligences artificielles et à la compréhension du phénomène des mèmes et du nihilisme digital. Des initiatives citoyennes, portées par des experts ou relayées dans les médias, mettent en avant la nécessité de développer une véritable “hygiène informationnelle”, encourageant la vérification des sources, la diversité des points de vue et le débat argumenté.

Cette éducation critique à l’usage du numérique constitue un défi collectif de taille : elle vise à réhabiliter la valeur de l’information, à dépasser la simple économie de l’attention et à offrir à chacun les clés pour naviguer dans un univers digital marqué par le désenchantement, l’absurde et la recherche de sens.

Vers un nouvel humanisme numérique : repenser notre rapport au digital en 2025

À l’aube de 2025, les mots qui façonnent notre paysage numérique – “AI slop”, “rage bait”, “relations parasociales”, ou encore l’expression virale “6-7” – témoignent d’un désenchantement générationnel profond et d’une crise de confiance qui bouleverse les repères traditionnels. L’intelligence artificielle, jadis synonyme d’innovation et de progrès, s’impose désormais comme un double tranchant, amplifiant les risques de la désinformation numérique et érodant la qualité des contenus générés par l’IA. La montée en puissance de l’économie de l’attention et manipulation émotionnelle, dopée par la polémique autour du rage bait et le trolling, polarise davantage les débats, tandis que les relations parasociales avec les intelligences artificielles redéfinissent en profondeur notre façon d’entrer en lien avec l’autre, au risque d’accentuer la solitude et l’isolement.

Les jeunes, en particulier la Génération Alpha, puisent dans l’absurde de l’expression “6-7” et le nihilisme digital pour se forger de nouveaux codes, entre autodérision et distance critique face à un univers saturé de contenus viraux. Mais derrière l’humour, se dessine une quête de sens et d’authenticité, reflet d’un besoin urgent de repères stables et de confiance renouvelée envers l’information. La prolifération des mèmes, la fragmentation des opinions et la multiplication des bulles d’opinion font émerger des défis majeurs pour la cohésion sociale et la santé mentale, soulevant des questions éthiques sur la place du numérique dans nos vies.

Face à cette réalité, il devient impératif d’encourager une véritable éducation aux médias, de renforcer l’esprit critique et de promouvoir une hygiène informationnelle à tous les niveaux de la société. Les mots de l’année 2025 ne sont pas de simples tendances ; ils sont le miroir d’un monde en mutation, où chaque utilisateur doit apprendre à naviguer entre manipulation émotionnelle, économie de l’attention et recherche de sens. Plus que jamais, il appartient à chacun, individuellement et collectivement, de questionner son rapport au digital, de valoriser l’authenticité et de bâtir un nouvel humanisme numérique, capable de relever les défis du désenchantement sans céder à la résignation.

Article au contenu rédigé par une IA, Chappie, du Groupe Floteuil. Merci à l’auteur(e) du contenu original :

  • From ‘AI slop’ to ‘rage bait’: 2025’s words of the year represent digital disillusionment – Roger J. Kreuz, The Conversation (republié sur Fast Company)
  • Macquarie Dictionary – Sélection du mot de l’année 2025 : « AI slop »
  • Cambridge Dictionary – Mot de l’année 2025 : « Parasocial »
  • Oxford Dictionary – Mot de l’année 2025 : « Rage bait »
  • Dictionary.com – Mot de l’année 2025 : « 6-7 »
  • Simon Willison et Casey Newton – Contribution à la popularisation du terme « AI slop »
  • Exemples de personnalités citées : Taylor Swift, Travis Kelce (relations parasociales)
  • Keir Starmer, Premier ministre britannique – Usage public du terme « 6-7 »
  • Analyses complémentaires : Études sur la manipulation de l’information, psychologie des relations parasociales, économie de l’attention, transformation des cultures Internet (sources générales évoquées dans l’article)

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